78. Istanbul la Trépidante

Le moyen le plus efficace pour se déplacer à Istanbul est le Tramway: rapide et en plein air, ce qui permet d’admirer les quartiers que l’on traverse. Mais si l’on veut vivre cette ville trépidante, rien ne remplace la marche à pied, même si les distances à parcourir sont grandes. On découvre alors une vie incroyable le long des rues, des boulevards, dans les échoppes, les bazars, sur le parvis des mosquées. Une vie pleine de couleurs, de senteurs, de bruit aussi. Et lors de notre petit séjour, nous n’avons jamais ressenti de sentiment d’insécurité.
Nous avons limité nos excursions aux quartiers les plus centraux:
– Sultanahmet, notre quartier de résidence au pied de Saint Sophie, la mosquée bleue, la citerne basilique, le palais Topkaki, et j’en passe
– Eminönü avec le grand bazar, le marché aux épices, le pont Galata
– Karaköy et Beyoğlu de l’autre côté de la corne d’Or, avec la place Taksim en haut de l’avenue Istiktal (image de couverture de cet article)
Alors voici pêle-mêle quelques images auxquelles il manque justement les senteurs et le bruit, mais c’est déjà ça !
Au fait, petit détail: ça fait pile 6 mois que nous avons commencé ce voyage.

Sur le pont Galata se presse une foule de Stambouliotes plus ou moins pressés (plutôt moins), de touristes, et de dizaines de pêcheurs à la ligne.
Au bout du pont, il faut prendre le funiculaire pour monter au début de l’avenue piétonne Istktal à remonter à pied jusqu’à Taksim

Le grand bazar

A voir absolument ! C’est un immense dédale de galeries encombrées de boutiques et de milliers de passants, certains faisant réellement leurs courses, d’autre comme nous admirant les étalages et leur explosion de couleurs. On s’y perd facilement, c’est justement une partie du plaisir de la visite.

La plupart des galeries sont ornées de peintures, d’autres sont en simples briques. Partout, le drapeau turc. Il y règne une ambiance décontractée malgré la foule pressante. Les commerçants vous abordent avec le sourire, vous font goûter leurs produits, et ne vous font pas la tête si vous n’achetez pas
On trouve tout au grand bazar, sauf l’alimentation. Ici, un étalage d’or
Certaines boutiques sont encastrées dans les arches en brique du marché. Celle-ci propose un fatras de colifichets habilement mis en valeur
Vous trouverez ce symbole partout à Istanbul. Nous n’avons pas réussi à avoir d’explication sérieuse, seulement que cet “œil” protège du mauvais sort

Le marché aux épices

C’est le grand bazar, en plus petit, et plus spécialisé dans les épices, les fruits secs et et les sucreries. Il est peut-être encore plus encombré que le grand bazar. A éviter si vous avez peur de la foule, à faire absolument si vous aimez ces ambiances de marchés

Les épices bien sûr. La cuisine turque est pleine de saveurs sans être trop épicée.
Les lukums. Il y en a des dizaines, plus ou moins bons …
Un étalage de savons très colorés
Encore des lukums et patisseries, toujours très colorés
Lampes faites d’un globe sur lequel sont collés des bouts de verre colorés. On en trouve partout dans Istanbul, et les prix sont très … variés ! (mais nous avons craqué !)

La rue

Prenez votre temps, flânez, arrêtez-vous souvent pour discuter avec les commerçants, les passants, et vous découvrirez plein de très belles choses, de scènes de la vie stambouliote. Vous y croiserez aussi beaucoup de chiens errants, et surtout des chats, des centaines de chats !

Notre hôtel, deuxième lieu le plus photographié d’Istanbul après Saint Sophie (c’est du moins ce que dit Hakan, son propriétaire)
Un rémouleur au coin de notre rue
C’est la saison des marrons
Chat ou pacha ?
Les chats sont chez eux à Istanbul. Les gens leur donnent à manger et tolèrent leur présence jusque dans les magasins.
Soirée au restaurant. Il y en a des milliers, qui proposent tous un peu la même cuisine. C’est très bon, et l’accueil est toujours au top: sympa, décontracté. Nous avons en particulier beaucoup aimé le restaurant du frère de notre tôlier. Nous y avons dégusté un “tasty kebab” cuit dans une poterie scellée que le serveur casse devant vous après avoir fait le spectacle. C’est sans danger parait-il !

Histoire de coiffeur

Coiffeur pour homme se dit berber en turc. Coiffeur pour femme: kuaför.
Notre dernier passage chez le coiffeur date de notre séjour à Moscou, certains lecteurs ont d’ailleurs pas mal ironisé sur le résultat. Je décide donc d’aller chez Mustafa, le berber du quartier, pour une simple coupe. Seulement voilà, dans le tarif de la coupe, il y a l’épilation à la cire chaude des pommettes, des oreilles, et, et, et … des trous de nez ! La technique est simple: deux cotons tige enduits de cire chaude enfoncés dans les trous de nez. On attend que ça refroidisse, et on tire un grand coup ! Ne me posez pas de question bête du genre “ça fait mal ?”, vous n’avez qu’à essayer.

Nos petites recommandations

Istanbul est une ville très facile, et vraiment très agréable. Tout est très bien fléché, le paiement par carte est accepté partout, les gens parlent facilement l’anglais, la ville regorge d’hôtels et de restaurants à tous les prix, et les stambouliotes sont vraiment charmants. Notre seul conseil sera donc de prendre un logement dans le quartier Sultanahmet, au pied des mosquées. Et pourquoi chercher ce que nous avons déjà trouvé ? Allez tout simplement chez notre nouvel ami motard Hakan Duyar, son Angel’s Home Hotel remplit tous nos critères avec une équipe aux petits soins pour vous, des chambres calmes, un petit déjeuner sur le toit terrasse face au Bosphore. Pensez que Hakan nous a guidé en moto jusqu’au ferry au départ de Istanbul ! Merci Hakan et toute l’équipe, si nous revenons à Istanbul, ce sera chez vous !

Le grand vizir et son épouse sont ravis de vous avoir fait découvrir cette ville magnifique et espèrent que vous reviendrez

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