55. Déjà 25 000 km !

Et oui, nous avons passé les 25 000 km le 26 juillet, soit pile 4 mois après notre départ ! Nous étions en plein milieu de la Finlande, entre rennes et sapins. Et comme promis avant de partir, je vais passer en revue notre préparation pour faire le point des réussites et des points à améliorer. Mais d’abord, un bilan de ces 25 000 km (en fait, 26 500 à l’instant où j’écris):

25 000 km, c’est:
– 121 jours de voyage
– 98 étapes de 255 km en moyenne
– 15 pays traversés
– 26 ferrys (dont 17 en Norvège)
– 3 trains de pneus
– 2 petites galères en Islande
– 55 articles sur le blog
– et toujours plus de bons moments et de belles rencontres

Le totalisateur affiche 5000 après avoir affiché deux fois 9999 (et oui, il s’arrête à 9999), ça fait bien 25 000 km !

Bilan de la préparation

Un an de préparation sans stress en s’appuyant sur notre expérience limitée à des voyages d’une dizaine de jours, et sur les échanges avec d’autres motards et voyageurs non motards.
Finalement, pour quel résultat ? Plutôt bon: nous avons bien embarqué tout ce qu’il nous faut, il ne nous manque rien, et notre équipement est très fonctionnel. Alors petit passage en revue de nos choix (OK, cette revue de détail intéressera probablement plus les motards, toutes mes excuses pour nos autres lecteurs)

La moto

Le Triumph Tiger 1200 de nouvelle génération est parfaitement adapté à ce genre de voyages à deux: puissant, souple, confortable et polyvalent. Beaucoup nous ont demandé “pas trop mal au dos ?”. Et bien pas du tout. Seuls défauts de cette belle machine: un centre de gravité haut perché qui demande un peu de maîtrise pour un petit motard comme moi (1,71 m) et un peu trop d’électronique sur laquelle seul un concessionnaire Triumph peut intervenir

La bagagerie

Valises (37 l) et top case (58 l) aluminium de marque Givi, exactement les mêmes que Triumph, juste moins chers. Ils se sont montrés suffisants en capacité, bien étanches et robustes. La valise droite a bien résisté au choc de notre chute en Finlande. Côté top case, les patins caoutchouc s’usent jusqu’à disparaître. A surveiller car le jeu ainsi créé accélère l’usure des autres patins.
J’ai aussi monté le caisson à outils Givi entre la valise gauche et la roue. On y rentre tout juste quelques outils et le compresseur, mais c’est autant de place de gagnée. Ce caisson se révèle très pratique et parfaitement étanche.

Sur chaque valise, un sac “tube” étanche de 20 litres de chez Cotten. Parfaitement étanche et trois fois moins cher qu’un sac Givi. On y rentre les sacs de couchage, matelas et oreillers gonflables et autres accessoires de camping. Très bon choix !
La fixation est très simple: crochets et sandow vendu au mètre pour trois fois rien dans les magasins de bricolage. Cela fait un tendeur à 4 crochets solidaire de la valise, qu’on ne peut donc pas perdre. Très bon choix
Sacoche de réservoir fixée par aimants seulement, ce qui s’est révélé suffisant et très pratique. Malheureusement, la doublure ne tient pas aux UV et à la chaleur. La sacoche devient du coup de plus en plus molle et de moins en moins étanche. IXON, tu pourrais pas nous proposer un modèle un peu plus durable ?
Astuce pour protéger à peu de frais la peinture du réservoir de l’abrasion due à la poussière qui s’accumule entre sacoche et réservoir: du vinyle autocollant blanc imitation cuir (oui oui, le même que celui qu’on collait autrefois sur les étagères des placards de la cuisine !)

L’indispensable GPS

Notre bon vieux Tomtom Rider a bientôt 8 ans et nous souhaitons qu’il dure: fiable, simple d’usage, robuste. Je programme nos itinéraires sur le logiciel libre ITN Converter, ce qui permet de piloter sans stress. Mais où le fixer sur le Tiger ? Et oui, très chers concepteurs de cette merveilleuse machine, vous avez un peu oublié le support de GPS. Après plusieurs essais, j’ai opté pour une fixation sur le guidon SW-Motech à 30€ chez Ixtem moto

L’ensemble est très robuste et résiste parfaitement aux chocs et vibrations
Le GPS est bien dans le champ de vision entre le bloc compteur de la moto et le dessus de la sacoche de réservoir. Il est en outre plus près du pilote, ce qui permet de pianoter sans devoir se pencher en avant. Très bon choix
J’ai conservé la boule RAM mounts pour un autre accessoire type smartphone, au cas où

Et l’anti-vol, bien lourd et encombrant

Fixation du commerce dont j’ai remplacé l’étrier par un U en inox pour l’accrocher au crash bar moteur. Un petit sandow vient sécuriser la fixation au cas où les vibrations viendraient déserre le tout. Résultat: l’anti-vol est accessible facilement, ne prend aucune place, et son poids se situe très bas sur la moto.

Comment prendre un ferry ?

Vous vous souvenez peut-être que notre belle monture et 13 autres motos sont tombées dans le ferry pour l’Islande ? Alors forcément, au gré des nombreux ferrys que nous avons pris suite à cet incident, nous avons profité des nombreuses occasions d’échanger avec d’autres motards voyageurs sur ce sujet. La meilleure méthode de fixation d’une moto sur un bateau est sans aucun doute le support à bascule pour la roue avant, plus une sangle de chaque côté. Mais nous ne l’avons vu que sur le ferry au retour de l’île de Man.
Sans ce support, le plus sûr est de placer la moto sur béquille latérale, première enclenchée, et de la sangler des deux côtés en comprimant légèrement les suspensions. Pour parfaire l’accrochage, en l’absence de cales, une courte sangle pour maintenir la poignée de frein fermée, et le tour est joué.

Voilà, c’est tout pour cette fois. Nous gardons les autres détails pour les 50 000 !

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